Artiste sur nature.
L’art du beau, c’est relatif. Oui !
Et ne dit-on pas : « tous les goûts sont dans la nature » ? Si !
L’œuvre est là pour être le reflet de l’âme.
Et je peux assurer que je m’implique très sérieusement dans mes créations, en mon âme et conscience, sans rechercher le profit puisque ne commercialisant rien des matériaux et matériels qui entrent dans la composition.
Une œuvre, ce peut être une peinture, une sculpture, un objet fonctionnel, une composition musicale, un parfum, un récit littéraire… elle doit porter au bouleversement de l’esprit et du corps. C’est à ce moment qu’elle peut être considérée comme de l’art.
Suis-je un artiste ? Ce n’est pas moi qui pourrais répondre ; seuls vous pouvez me le dire.
Mais en admettant que : …
-je travaille les couleurs, en fonction d’une multitude de critères, et grâce à une palette immense de possibilités, tel le peintre avec ses tubes devant sa toile.
-Je travaille les volumes, par la taille des plantes et leur position dans l »espace que définit le jardin, par la construction d’infrastructures de formes et de matières diverses, tel le sculpteur devant le bloc de pierre ou la pièce de bois.
-Je travaille les sons, par le bruit du vent dans les feuillages, le bruit d’un courant d’eau, ou celui des pas sur le gravier, tel le musicien penché sur ses partitions.
-Je travaille les senteurs, par l’utilisation de diverses aromatiques que l’on effleure ou froisse au passage, et toute la gamme de fragrances des fleurs, des bois, de la terre, selon les heures de la journée, les saisons, de leur situation, tel un »nez » titillé par ses fioles et flacons, tel le parfumeur à la recherche de l’absolu.
-Je travaille le tactile, par le contact des matières effleurées par la main, une écorce lisse ou cannelée, une feuille rugueuse ou duveteuse, une roche rappeuse et chaude ou une mousse humide et fraîche.
-Je travaille le goût, par les saveurs d’un fruit mûr ou les sensations épicées, musquées, poivrées, sucrées ou amer de tel ou tel légume… tel le pâtissier-chocolatier qui fait saliver les gourmets devant ses créations.
Ainsi, le jardinier travaille sur les 5 sens (comme Camille!), voire sur les sensations, sur le ressenti. Et si le talent suit, alors il peut être reconnu comme artiste.
Le suis-je ? J’essaie.
Ai-je du talent ? Venez visiter mon parc [parc] pour pouvoir répondre.
Quoi qu’il en soit, c’est dans cet esprit que je travaille, chez moi, comme chez vous si vous le désirez.
